Gauchito Gil


Gauchito Gil, de son vrai nom Antonio Mamerto Gil Nuñez est ce que l'on appelle un saint profane. Il est sacré pour bon nombre d'Argentins, mais l'église ne le reconnaît pas.
Dans les années 1850, deux partis politiques Argentins (Colorados et Celestes) se livrent une guerre sans merci dans tout le pays et plus particulièrement dans la province de Corrientes.
Gauchito Gil refuse de se présenter au recrutement et explique qu'il ne veut pas tuer d'innocents: tout les hommes sont frères, ils ne faut pas s'entre-tuer.
Il est considéré comme déserteur.
La légende raconte alors qu'il se retrouve à la tête d'une bande qui vole aux riches pour donner aux pauvres.

Il finit tout de même par être arrêté. Le 8 janvier 1878 à Goya, Antonio Gil est pendu par les pieds pour être égorgé.
Le colonel Velasquez qui connaît le Gauchito tente d'intercéder en sa faveur et finit par envoyer un ordre de pardon.
Quand le sergent qui fait office de bourreau s'apprête à enfoncer sa lame, le Gauchito proteste disant qu'un contre ordre va arriver. Mais le bourreau ne l'écoute pas.
Antonio Gil prévient alors le sergent: " si tu me tues, quand l'ordre de mon pardon va t'arriver, tu apprendras que ton fils est mourant et comme tu auras fait couler le sang d'un innocent, tu devras m'invoquer pour que j'intercède en ta faveur auprès de Dieu pour le sauver".
La légende dit que le sergent a sauver son fils en plaçant une croix à l'endroit où il a tué le Gauchito et en priant.

Tout les 8 janvier, dans plusieurs sanctuaires à travers le pays, des milliers de personnes affluent pour rendre hommage et faire des prières au Gauchito Gil.
Pour plus de photos, c'est ici (ces photos sont un extrait d'un travail collectif réalisé avec Sub).

3 commentaires:

Pat a dit…

Mais ? Mais ? Mais ceci est extrêmement yoho !

(immatriculé 92, en plus, l'aut', là, s'emmerde pas, hein ?)

Anonyme a dit…

... Une belle série de photos ... et un tatouage qui fera défaut à celle de Pat, c'est certain.

martin barzilai a dit…

Qu'entendez vous par yoho, mon cher?
Merci, Anonyme... Jen'en attendais pas moins de vous.