
Tel-Aviv fêtait ses 100 ans en 2009. C’est donc ses beaux atours qui ont été généralement montrés. Ici, le choix est inverse, partant du présupposé que les coulisses ou que l’envers du décor en disent d’avantage sur l’identité d’une ville que sa vitrine.
Même si certains bâtiments ont été classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, un grand nombre d’entre eux ont été marqués par le temps et les transformations. Les façades sont souvent détériorées, réparées à la hâte, décrépites.
Certains incriminent les matériaux allemands utilisés dans les années 30, inadaptés à une ville méditerranéenne… À moins que ce ne soit le développement chaotique d’une capitale construite dans l’urgence.
L’histoire conflictuelle d’Israël semble, en tout cas, s’inscrire sur les murs de Tel-Aviv.
La réalité sociale est également un élément qui si elle refait surface aujourd'hui grâce aux manifestations a été longuement ignorée.
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