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Villa Soldati vide


Le soir de la manifestation, un porte parole du gouvernement et un autre de la mairie de Buenos Aires apparaissent ensemble sur les écrans de télévision pour faire une déclaration commune lors d'une conférence de presse.

Ils promettent que les personnes ressencées lors de l'occupation de Soldati obtiendront un logement dans 120 jours. Ceux qui occuperaient un terrain où qui resteraient à Soldati n'aurait droit à rien. Dans la nuit, tout les occupants de Soldati quittent le parc. Au matin, le terrain est vide. Les gendarmes l'encerclent empéchant toute personne d'y accéder.

Manifestation pour Soldati


Mardi 14 décembre, une manifestation contre la répression, la mort et pour des logements dignes a réuni plusieurs milliers de personnes dans le centre de Buenos Aires suite aux évènements de villa Soldati. Voir plus de photos, ici.

Villa Soldati (2)


lundi 13 décembre 2010

Pendant que les occupations de terrains se multiplient en plusieurs points de la banlieue de Buenos Aires, la gendarmerie a bloqué les accès du terrain de Villa Soldati. Les autorités distribuent de la nourriture au compte-goutte et des files se forme aux entrées du terrain de part et d'autre du cordon policier. À 18 heures 30, la gendarmerie laisse de nouveau passer les habitants mais uniquement ceux qui ont été récencés la veille et qui sont munis d'un bracelet pouvant l'attester.
Pour plus de photos, cliquez .

Villa Soldati (banlieue de Buenos Aires) (1)



Les 10 et 11 décembre dernier, je me trouvais avec un autre photographe de la coopérative Sub, au parc Soldati occupé par quelques 1200 familles argentines, boliviennes et paraguayennes.

Ces personnes veulent un bout de terrain où construire leur maison.

Trois d'entre elles ont été abattus dont une le 10 décembre. On ne sait pas encore très bien par qui sans doute par des mercenaires en relation avec le syndicat des employés municipaux.

J'ai lu dans la presse française un article trop court qui me parait assez mal retranscrire la réalité. La situation politique est particulièrement compliquée. Des intérêts immobiliers du maire de Buenos Aires sont en jeu. Celui-ci a fait des déclarations xénophobes et s'est montré très hostile à cette occupation.

Pour l'instant, je ne me lancerais pas dans une tentative d'analyse des faits. Cela mérite que l'on se penche avec plus de temps sur cette question...

En cliquant ici, vous verrez mes photos.

En cliquant , vous verrez un texte en espagnol et une sélection de photos pour Sub.

Affaire à suivre...